Connaissez-vous le huitième continent ?
Egalement appelé “soupe de plastique”, ce continent est constitué de nos déchets ! Estimé à 6 fois la superficie de la France (3,4 millions de Km²), il a été découvert par hasard en 1997. En effet, tous les déchets que l’activité humaine rejette dans la mer s’agglutinent dans une zone où se rencontrent tous les courants du Pacifique nord, formant un immense vortex. On relate quatre autres « continents de déchets » dans les autres océans, Atlantique, et Indien.
Les conséquences de cette décharge en pleine mer sont parfois insoupçonnées : les mammifères, tortues et oiseaux qui confondent les déchets avec leur nourriture meurent car les résidus ingérés obstruent leur système digestif.
Le continent est également propice à la reproduction d’une espèce d’araignée d’eau : l’halobate sericeus. Cet insecte, capable de vivre dans un milieu marin, a besoin d’un terrain solide pour pondre ses œufs et ce lieu lui fournit un lieu de vie inespéré. Se nourrissant comme les crabes, poisson et oiseaux de mer de plancton et d’œufs de poisson, elle menace ainsi ces espèces en se reproduisant à vitesse grand V.
Quels sont les risques réels ?
Disparitions d’espèces, contamination de l’eau, des plages, maladies, les conséquences sont réelles et seront importantes si l’on ne change rien !
Y-a-t-il des solutions ?
Le gouvernement y a-t-il pensé ? Un des problèmes majeurs de gestion de ce continent est qu’il est à la dérive : où est-il, à quels gouvernements de s’en charger ? Afin de prévenir le rejet en mer des déchets des navires, la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (MARPOL) de l’Organisation maritime internationale (OMI) exige que les pays signataires acceptent de recevoir les déchets de tous les navires qui font escale dans leurs ports. Cette disposition permet de lutter efficacement contre la pollution marine et concerne tous les pays.
Mais à échelle humaine, nous pouvons nous aussi agir. On ne le répètera jamais assez souvent, trier nos déchets afin qu’ils soient recyclés paraît être un petit pas, mais c’est une habitude que tout le monde doit prendre pour faire changer les choses.
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